Atelier en forêt, Bain de Forêt, Sylvothérapie
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Atelier en forêt, Bain de Forêt, Sylvothérapie

Support : Mon expérience

Nous entendons de plus en plus parler de « Bain de forêt », de « Sylvothérapie » et il existe de nombreux livres, émissions de télévision et vidéos sur ce sujet qui nous apprennent que :

- cette pratique existe depuis l’antiquité et que déjà à cette époque des vertus curatives étaient attribuées aux arbres.

  • Au Japon, les bains de forêt sont couramment pratiqués et de nombreuses études ont été menées sur leurs bienfaits.

  • L'intérêt pour ce sujet est apparu en France dès 1800 mais il a fallu attendre 1985 pour que paraisse le premier ouvrage sur le sujet, écrit par George Plaisance, ingénieur des eaux et forêt et intitulé « Forêt et santé »

    Avec l’arrivée du printemps, et la reprise de mes ateliers en forêt, je me devais de vous faire partager mon point de vue sur le sujet :

    Tout d'abord, s'immerger parmi les arbres permet de se déconnecter des écrans, d'échapper pendant un instant à la course effrénée que nous impose la vie moderne, de retrouver le mouvement naturel de la marche, de redonner un rythme adapté à notre corps, et d'échapper à notre sédentarité, si néfaste à notre santé.

    De nombreuses études scientifiques ont montré les bienfaits des bains de forêt :
    - sur notre Système immunitaire
    - sur la diminution de l’anxiété, la dépression et la colère,
    - sur la réduction du stress

    - ils favorisent un état de détente et donnent de l’énergie

Voir en référence l'œuvre du docteur QUINQ LI « SHINRIN YOKU l’art et la science des bains de forêt »

Beaucoup ironisent sur le sujet et présentent la Sylvothérapie comme une pratique se limitant à enlacer les arbres ! Ils oublient de vous dire que la posture n'est rien si elle ne s'accompagne pas de la nécessité de mettre tous nos sens en éveil, de sentir l'air frais et odorant sur notre visage, la rugosité de l'écorce la douceur de la mousse sous notre main, d'admirer la lumière du soleil filtrant à travers la ramure, toutes ces nuances de vert qui nous entourent, d'entendre enfin le chant de l’oiseau, le bruissement du vent ou l'immensité apaisante du Silence !

Alors, et alors seulement, notre cœur s’émerveille, se remplit de paix et de joie, nos angoisses notre stress et nos peines peu à peu s'éloignent et disparaissent. Nous sommes reconnectés avec le vrai, le simple, l'apaisant bonheur de notre être originel. Posons-nous donc au pied de l’arbre que nous avons choisi, et recevons de lui cette force nouvelle ! Notre respiration se fait plus calme et profonde. Tout notre être se sent plus léger.

Où que vous soyons, prenons le temps de regarder, de découvrir et de nous arrêter juste un instant auprès des arbres qui jalonnent notre chemin. Fermons les yeux et laissons-nous aller à un moment de douceur. Observons avec bienveillance ce qui se passe en nous.

Et avant de reprendre le cours habituel de notre journée, portons un dernier regard à cet arbre que nous avons choisi au beau milieu d'un espace privilégié.

Vous avez certainement compris avec tout ce qui précède que je suis convaincue des énormes bienfaits que procure la sylvothérapie. Je dois vous dire que j'en ai été la première bénéficiaire. Convaincue qu'il me revenait de partager avec d'autres le profit que j'en ai tiré, je vous propose de passer quelques temps à la Sourcière d’Eros, notre logis adossé à la forêt du Burgaud.

Si vous souhaitez de plus amples renseignements, contactez-moi au 07.86.42.53.65, par mail : caroline.vivelanature@gmail.com ou sur mon site : https://www.la-sourciere- d-eros.fr

Et pour finir ce texte de Victor Hugo qui, à l'époque ignorait certainement le mot « sylvothérapie » mais qui en appréciait déjà les bienfaits :

Arbres de ces grands bois qui frissonnez toujours,
Je vous aime, et vous, lierre au seuil des antres sourds, 
Ravins où l’on entend filtrer les sources vives, 
Buissons que les oiseaux pillent, joyeux convives !
Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m’entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu’un de grand qui m’écoute et qui m’aime !